l'opium du peuple

l'opium des peuples

Marx faisait erreur
Tout comme le Fuhrer
ce n'est pas la religion
qui endort les nations

ils n'ont vu quedale
croyant que tous se droguaient
à même les cathédrales
et de ces paroles s'abreuvaient

alors que ce qui gèle
bien plus que tout cela
c'est, aussi bon que le miel,
de déconner avec les potes d'autrefois

Ave Ave Ave Antoine!

Ce sermont tombe à point,
En ce jour gris,
Où en soulevant ce point,
Tu m'a fait sourir...

Et j'ajouterais même,
On pourra rencontrer bin du monde autour,
Souvent de qualité, parfois des vautours,
Mais jamais des chums de même...

Sur le coup ces années passées,
Nous on parfois semblées pénibles,
Parfois joyeuse, des fois triste, souvent indescriptibles,
Mais c'est après qu'on réalise que le passé,
N'aurait pas pu être mieux,
Et qu'on a été plus qu'heureux...

Sur ce la petite passe nostalgique est passée....enfin pour l'instant...
Prenez soins de vous!



De La Poc qui semble ben ben vide...

Ceci est un grand coup de nostalgie
Que l'on s'inflige sans répit,
Mais il faut aller de l'avant
Avec notre courage et notre talent.

Bien sûr, n'oublions pas le passé,
Il était merveilleux et encore l'est-il,
Car ce qui est passé nous a amené
Où nous sommes, semble-t-il.

Certaines personnes nous ont quitté,
Mais ce qui reste est le plus concentré
En plaisir, débauche et grand coeur
Pour la santé de Molson et Budweiser.

La Pocatière peut sembler bien vide,
Les déportés n'en sont pas non plus aux cieux.
Allons! Ne soyons pas timides!
C'est signe qu'on ne peut trouver mieux!

Notre Cégep à Lapoc
Aura été que de bons temps
Ca se résumait très souvent
à boire ce qu'il y a dans nos bocks

Des nos foires au St-Louis
Au sous sol du CSA
On ne peut oulbier
Les fois que Nico était là

Les partys de concentration
Dans les bars les plus populaires
De notre petite ville La Pocatière
Rassemblaient ceux qui en fument du bon

Des shows Rock Les jeudis soirs
Des cowboys au Respectables
L'avent c'était le fuck u autour d'une table
Et l'after, la galle avec ses 10 shooters venait de boire

Une gang cour tout nu
Une gang se pogne le cul
D'autres qui regardent des magasines
Et un qui pogne les cuisses de sa cousine

En plus du Nintendo Super ou Cube
Les courses sur le mur
Les rapports d'évacuation
La guit dans'l fond avec distortion
La cuisine qui sent le vomi
La bière achetée au marché ami
Les pimpans par ci par là
Kam, blanc sont ses bas
Les nombruex locataires de la chambre tout seul
Le dernier fut paco
Moustache Marc ou ras mort sentent l'écureil
J'ai plus d'idée j'ai plus de mots

Pour dire a quel point on s'est ben fait du fun!

Vous parlez tous comme si nous étions morts
Où du moins comme si nous n'étions pas fort
Comme s'il s'agissait d'un régiment qui revient du front
Décimé par les salves des canons

Vous parlez au passé mais personne n'est décédé
Cela doit arrêté, banissons les participes passés

Rappelons nous du collège comme un bon souvenir
Mais pas avec nostalgie, ni de ce qu'il pouvait sentir
Parlons du passé, mais aussi de l'avenir
Parce qu'il nous reste pas mal de temps à parcourir

Vous parlez au passé mais personne n'est décédé
Cela doit arrêté, banissons les participes passés


Parlons-en... et parlons de maintenant